
Dans SATHYS, la toile se déploie comme une respiration infinie. Les bleus profonds du lapis-lazuli se dissolvent dans les transparences turquoise de la chrysocolle, tandis que les ocres et les éclats dorés de pyrite révèlent des surgissements lumineux, comme des étincelles au cœur de l’eau.
La matière, à la fois fluide et minérale, convoque la sensation d’un voyage intérieur où le visible se fond dans l’invisible. Ici, les nuances s’effleurent, se rencontrent, se perdent parfois, rappelant l’impermanence des courants marins et des mouvements du souffle. Les éclats de mica, telle une poussière d’étoiles, inscrivent une dimension cosmique, reliant la profondeur aquatique à l’infini céleste.
Le titre SATHYS, en référence à l’esprit infini et à Thys, l’infini dans l’eau, résonne comme une invitation à se laisser porter par l’immensité. À plonger dans un espace où l’élément aquatique devient passage, mémoire et expansion. Ce qui souligne la dimension symbolique de l’œuvre : un lieu suspendu, où l’élément aquatique devient métaphore d’un infini en expansion.